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Quand les Sacrifices n’étaient plus agréés : un Témoignage Inattendu

A partir de l’an 30, les sacrifices de l’Ancienne Alliance, autrefois acceptés par Dieu, ne semblent plus agréés par Dieu. Quarante ans plus tard, le temple fut détruit. Ces événements inexplicables qui ont eu lieu dans le Temple de Jérusalem sont rapportés par les rabbins dans le Talmud.

1. Le Talmud : des signes inquiétants dès l’an 30

Au 1er siècle, Yom Kippour (le Jour de l’Expiation ou du Grand Pardon) était le jour le plus saint de l’année juive, célébré au Temple de Jérusalem avec des rituels prescrits dans le Lévitique. Le Grand Prêtre accomplissait des sacrifices d’animaux, dont un bouc sacrifié et un « bouc émissaire » qui portait symboliquement les péchés du peuple, et entrait dans le Saint des Saints pour purifier le peuple et le Temple. 

L’un des boucs était sacrifié, tandis que l’autre, le bouc émissaire, était envoyé dans le désert pour porter symboliquement les péchés de la nation. 

C’était le seul jour de l’année où le Grand Prêtre pouvait entrer dans le Saint des Saints, la partie la plus sacrée du Temple.

Or, chaque année, des miracles manifestaient l’acceptation divine : le fil écarlate du bouc expiatoire devenait blanc, la lampe sacrée brûlait, les portes du sanctuaire restaient fermées. Selon la tradition rabbinique, ces signes survenaient systématiquement. Or, vers l’an 30, tout s’arrête. Plus rien.

Le Talmud de Babylone consigne ce fait troublant. Quarante ans avant la destruction du Temple en 70, les miracles liés au culte cessent et ce silence intrigue.

« Nos maîtres ont enseigné : Quarante ans avant la destruction du Temple, le sort du bouc expiatoire ne fut plus favorable ; le fil rouge ne devint plus blanc ; la lumière occidentale du candélabre ne brûlait plus, et les portes du sanctuaire s’ouvraient d’elles-mêmes. » (Yoma 39b, Talmud de Babylone)

Pour les rabbins, c’est un signe de désapprobation divine.

2. Flavius Josèphe : des signes dans le Temple

Flavius Josèphe était un historien juif du 1er siècle, connu pour ses écrits sur l’histoire juive, le judaïsme et les événements qui ont précédé et suivi la chute de Jérusalem en 70 après J.-C. Il a été témoin de la guerre des Juifs contre les Romains, durant laquelle il a capitulé et s’est mis au service des Romains, devenant un citoyen et un protégé de la dynastie flavienne. 

Son œuvre, qui comprend des livres comme La Guerre des Juifs et les Antiquités judaïques, est une source essentielle pour comprendre l’histoire de l’Empire romain et du judaïsme de cette période

Il rapporte lui aussi des signes étranges dans le Temple peu avant sa destruction.

Dans La Guerre des Juifs (VI.5.3), il écrit :

« À la fête appelée Pentecôte, les prêtres, entrant de nuit dans le temple intérieur comme d’ordinaire pour les offices, déclarèrent avoir senti un tremblement et entendu d’abord un bruit, puis comme une multitude disant : Nous partons d’ici. »

Josèphe mentionne aussi que les portes du sanctuaire, énormes et faites de bronze, s’ouvraient toutes seules. Pour les prêtres, c’était un signe que la présence divine abandonnait le Temple.

« La porte orientale du temple intérieur, de bronze, extrêmement lourde, fermée avec difficulté par vingt hommes, reposant sur une base renforcée de fer, munie de verrous enfoncés dans le sol, fut vue s’ouvrir d’elle-même à la sixième heure de la nuit. Les gardiens accoururent vers le capitaine. Celui-ci, avec grande difficulté, parvint à la refermer. »
— La Guerre des Juifs, VI.5.3

Josèphe voit cela comme un prodige. Pour les juifs, ces événements annoncent la fin du Temple.

3. Le Nouveau Testament : Jésus, l’unique sacrifice

Le Talmud, texte juif, ne vise pas à soutenir le christianisme. Pour les rabbins, ces signes expriment la désapprobation de Dieu face aux fautes du peuple, pas une validation implicite du christianisme. Pourtant, leur témoignage est précis. Les signes cessent à l’époque de Jésus.

Josèphe, quant à lui, décrit des prodiges annonçant la fin du Temple.

Ces derniers comprennent que quelque chose d’important se produit, mais ils n’en comprennent pas la cause. Le Nouveau Testament apporte la réponse.

Du point de vue chrétien, ces événements intriguants font immédiatement penser au sacrifice de Jésus sur la croix. En effet, c’est à la crucifixion que Jésus, l’Agneau de Dieu, offrit le sacrifice parfait (Jean 1:29, Hébreux 10).

L’Épître aux Hébreux explique :

« Nous avons été sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. »
— Hébreux 10:10

« Tout prêtre offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent ôter les péchés. Lui, par un seul sacrifice, s’est assis à la droite de Dieu. »
— Hébreux 10:11-12

Les sacrifices du Temple deviennent obsolètes. Jésus a accompli le sacrifice ultime.

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