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Charlie Kirk : Réponse aux propos diffamatoires qui ont circulé après sa mort (Deuxième partie)

Introduction

Vous lisez la deuxième partie de mon article consacré aux accusations portées contre Charlie Kirk.
Si vous n’avez pas encore parcouru la première partie, je vous invite à la lire ici 👉 Lire la première partie.

Dans ce second volet, je poursuis l’examen des propos les plus souvent déformés ou instrumentalisés contre Charlie. Mon objectif reste le même : rétablir les faits, replacer ses paroles dans leur contexte et montrer à quel point certaines attaques sont infondées.

Table des matières

Voici les points que nous allons aborder dans cet article. Les points 5 à 8 sont développés ci-dessous, et pour les points 1 à 4, cliquez sur le lien vers la première partie pour continuer la lecture.

  1. Introduction
  2. Charlie Kirk était raciste
  3. Charlie Kirk a dit que Martin Luther King était une personne « horrible »
  4. Charlie Kirk disait que le Civil Rights Act était une erreur
  5. L’Amérique noire était-elle « meilleure » sous Jim Crow ?
  6. Charlie Kirk : « Si je vois un pilote noir, je vais me demander s’il est qualifié »
  7. Charlie Kirk n’aimait pas le mot « empathie »
  8. Charlie Kirk avait appelé à lapider les homosexuels
  9. Charlie Kirk trouvait que quelques décès par arme à feu étaient acceptables
  10. Conclusion

5. Charlie Kirk : « Si je vois un pilote noir, je vais me demander s’il est qualifié »

En avril 2021, United Airlines a annoncé un objectif ambitieux pour son académie de formation de pilotes : faire en sorte que 50 % des 5 000 pilotes formés d’ici 2030 soient des femmes ou des personnes de couleur.

Le 23 Janvier 2024, Charlie Kirk réagit à cette annonce :

« Si je vois un pilote noir, je vais me dire : bon, j’espère qu’il est qualifié. »
—  The Charlie Kirk Show, 23 Janvier 2024

Prise hors contexte, cette phrase peut sembler discriminatoire. Cependant, une simple recherche suffit à révéler qu’il s’agit d’une critique des politiques de quotas, et non des individus.

Charlie explique ses propos à un étudiant

Lors d’un débat organisé sur le campus d’une université américaine, un étudiant demanda à Charlie Kirk de s’expliquer sur les propos qu’il avait tenus. Une vidéo de cet échange et de 🔗 la réponse détailée de Charlie à propos de cette controverse est disponible sur Youtube.

Tout d’abord, Charlie prend soin d’expliquer le contexte de son propos :

« Laissez-moi vous dire exactement ce que j’ai dit. Alors, tout d’abord, cela faisait suite à l’annonce d’United Airlines selon laquelle la moitié de tous leurs nouveaux pilotes qu’ils allaient embaucher seraient des femmes ou des personnes de couleur. Actuellement, ils ne représentent que 15 %. Donc, ils veulent passer de 15 % à 50 %. Une conversation a ensuite eu lieu sur le fait que chaque fois que l’action positive est appliquée, les standards doivent être abaissés. Il n’existe pas un seul exemple où cela ne se produit pas. »
— Charlie Kirk

Charlie réagit à cette annonce en soulignant que passer d’une représentation actuelle d’environ 15 % (selon ses estimations) à 50 % implique nécessairement des quotas. Il argue que de telles politiques, souvent associées à l’action affirmative, ont historiquement conduit à un abaissement des standards.

Une conséquence des politiques DEI

Dans sa réponse, Charlie prend soin de préciser que sa remarque n’est pas une généralisation raciste, mais une conséquence involontaire des politiques DEI :

« Alors j’ai dit : « Eh bien, si je vois un pilote noir, je vais maintenant me demander si cette personne est réellement qualifiée ou si elle a été choisie en raison de sa race pour une question de quotas? Mais ce n’est pas ce que je suis, ce n’est pas ce que je crois ! Mais ça m’oblige à penser ainsi. » Et je maintiens totalement cette déclaration. »
— Charlie Kirk

En d’autres termes, Charlie Kirk ne disait pas que les pilotes noirs ou les femmes sont moins qualifiés. Son problème n’était pas la couleur de la peau des pilotes, mais que le système introduisait des critères non liés au mérite. E il déplorait que ce genre de politique l’oblige à devoir penser ainsi. Il ajoute explicitement :

« Charlie, crois-tu que les pilotes noirs peuvent être qualifiés ? Bien sûr, n’importe quel individu peut être qualifié. Je veux un programme d’embauche et un quota qui ne se préoccupent que de la qualification, pas de la couleur de peau. »
— Charlie Kirk

Charlie défendait simplement l’idée que chacun devait être jugé à la même enseigne, et que la promotion des individus devait reposer uniquement sur leur mérite. Il restait cohérent dans son raisonnement. Pour illustrer son propos, Charlie citait souvent un exemple : la NBA.

Charlie n’avait aucun problème avec le fait que la majorité des joueurs de la NBA soient noirs. Instaurer un système de quotas pour augmenter artificiellement le nombre de joueurs blancs n’aurait aucun sens. S’il y a plus de joueurs noirs, c’est tout simplement parce qu’ils excellent davantage dans ce sport, et que la NBA cherche avant tout à recruter les meilleurs joueurs.

De la même manière, il jugeait absurde — et même dangereux sur le plan de la sécurité — qu’une compagnie aérienne se préoccupe de la couleur de peau de ses pilotes :

« Pourquoi United Airlines se préoccupe-t-elle autant de la couleur des pilotes qui les font voler ? Ne devraient-ils pas simplement vouloir les meilleurs pilotes ? »
— Charlie Kirk

Les détracteurs de Charlie ont isolé sa phrase pour l’accuser de racisme, mais ils n’ont pas compris qu’il dénoncait explicitement les quotas comme un abaissement du mérite :

« La DEI et l’action positive, ce qu’elles font, c’est qu’elles abaissent le mérite. Elles abaissent le niveau des standards et augmentent des critères qui n’ont pas d’importance, comme la couleur de peau ou l’origine ethnique. »

Charlie exlique le sens de ses propos

Charlie pensait que chaque individu devrait être jugé selon les mêmes standards et déplorait les dégâts de la discrimination positive sur la société. Il savait que ses mots pouvaient choquer ; mais il savait aussi que cette conversation devait avoir lieu.

Lors d’une 🔗 interview sur le podcast de Megyn Kelly, The Megyn Kelly Show, Charlie a une nouvelle fois expliqué son propos :

« Je veux réitérer l’essence de cet extrait, que presque tout le monde a manquée : c’est que la DEI invite à des pensées malsaines. Et ce que je disais dans la vidéo, c’est : “ce n’est pas qui je suis, ce n’est pas ce que je crois.” Mais ce que cela fait, c’est que ça nous rend une version pire de nous-mêmes, Megyn. C’était tout le sens de ce que je voulais dire. C’est que je regarde désormais tout à travers une grille de lecture hyper-racialisée des quotas de diversité, à cause de leur insistance massive à vouloir atteindre ces quotas d’embauche raciaux ridicules. Bien sûr que je crois que n’importe qui, quelle que soit sa couleur de peau, peut devenir un pilote qualifié. Je n’ai jamais prétendu le contraire ; il serait absurde d’insinuer le contraire. »
— Charlie Kirk interviewé sur The Megyn Kelly Show, le 26 janvier 2024

Conclusion : Tout le monde devrait être jugé selon les mêmes standards

En mettant l’accent sur les qualifications, Charlie souhaitais obtenir une diversité saine, en évitant une inversion des injustices et en garantissant les meilleurs services.

Cette rhétorique n’est pas raciste ; elle est celle d’un homme qui croyait fermement dans le principe d’égalité des chances basé sur le mérite.

Pour reprendre les mots de Thomas Sowell, économiste afro-américain, spécialiste des questions sociales :

« Si vous avez toujours cru que tout le monde devait jouer selon les mêmes règles et être jugé selon les mêmes standards, cela vous aurait valu d’être qualifié de radical il y a 50 ans, de libéral il y a 20 ans, et de raciste aujourd’hui. »
—  Thomas Sowell, économiste et commentateur social américain

6. Charlie Kirk n’aimait pas le mot « empathie »

À  la mort de Charlie, en septembre 2025, plusieurs lui ont reproché un manque de cœur et de compassion, s’appuyant sur une citation de ce dernier, lors d’un épisode de son podcast The Charlike Kirk Show, mis en ligne le 12 octobre 2022 :

« Je ne supporte pas le mot empathie. Je pense que l’empathie est une invention new age, un terme qui fait beaucoup de dégâts. Mais c’est très efficace en politique. »
Charlie Kirk, lors d’un live du The Charlike Kirk Show, le 12 octobre 2022.

Ses détracteurs y ont vu la preuve d’un homme détaché, incapable de ressentir la moindre émotion, en particulier la peine des autres.

Il lui préférait le terme « sympathie »

Or, ce passage a été sorti de son contexte. En effet, Charlie poursuivait immédiatement en précisant qu’il préférait le terme « sympathie » :

« Je ne supporte pas le mot empathie. Je pense que l’empathie est une invention new age, un terme qui fait beaucoup de dégâts. Mais c’est très efficace en politique. Je préfère le terme sympathie à empathie. Mais c’est un sujet différent pour un autre moment. »

L’empathie consiste à essayer de ressentir la douleur et les peines de quelqu’un comme si elles étaient les vôtres. La compassion, elle, permet de comprendre sans se laisser submerger.

Pour lui, l’empathie demande aux gens d’absorber la douleur des autres, ce qui peut être émotionnellement écrasant et nuire à la rationalité. La sympathie, ou la compassion raisonnée, permet au contraire d’offrir soutien et compréhension sans se laisser submerger.

Charlie se souciait sincèrement des autres et ressentait des émotions, mais il défendait un équilibre : aider et comprendre autrui, tout en conservant sa lucidité et sa capacité de jugement. L’accusation selon laquelle il manquerait de compassion était donc injustifiée et reposait sur une interprétation partielle de ses propos.

La 🔗 vidéo originale complète est toujours en ligne sur Rumble; pour l’extrait avec la citation, il faut 🔗 cliquer ici.

7. Charlie Kirk avait appelé à lapider les homosexuels

L’accusation selon laquelle Charlie Kirk aurait justifié la lapidation des homosexuels s’est avérée totalement fausse. Malheureusement, cette rumeur a rapidement circulé et de nombreuses personnes y ont cru.

Stephen King lui-même avait propagé cette idée. L’auteur, âgé de 77 ans, a fait cette déclaration dans un message publié sur X quelques heures après la tragique fusillade: « Il a prôné la lapidation des gays. Je dis ça, je dis rien. »

King a ensuite supprimé ce message. Réalisant son erreur, l’auteur de La ligne verte est revenu sur ses propos et s’est excusé publiquement :

« Je m’excuse d’avoir dit que Charlie Kirk prônait la lapidation des homosexuels. En réalité, il démontrait comment certaines personnes sélectionnent les passages de la Bible qui les arrangent. »
—  Stephen King, dans un message sur X.com du 12 septembre 2025

Charlie Kirk était-il homophobe ?

Si Charlie n’a pas appelé à lapider les homosexuels, certains l’accusent toujours d’avoir été un homophobe.

Pourtant, ce dernier n’avait pas de haine pour les homosexuels et n’a jamais encouragé quiconque à s’en prendre à quelqu’un en raison de son orientation sexuelle. Au contraire, voici ce qu’il affirmait :

« Les personnes gays devraient être les bienvenues dans le mouvement conservateur. En tant que chrétiens, nous sommes appelés à aimer tout le monde. »

C’est vrai, en tant que chrétien, Charlie n’approuvait pas le mariage des homosexuels. Cependant, il considérait que les homosexuels avaient leur place au sein du mouvement conservateur. Et il se battait bec et ongle pour défendre cette idée. Voici ce qu’il a déclaré lors d’un événement TPUSA :

« Bien que je ne sois pas d’accord avec votre mode de vie en tant que chrétien, je suis convaincu que nous partageons des valeurs communes – des frontières plus fortes et une nation plus forte – et pour cela, nous vous accueillons dans le mouvement conservateur. La partie la plus importante de votre identité n’est pas définie par ce que vous faites dans la chambre. »

Charlie prend la défense des homosexuels

Le 22 novembre 2019, lors d’un rassembement TPUSA, Charlie Kirk milita pour inclure les homosexuels dans le mouvement conservateur. Interpellé par un membre du public, un chrétien conservateur qui le critiquait pour son ouverture envers les homosexuels, Charlie clarifia sa position.

Transcript de la conversation (vidéo)

[…] Permettez-moi d’être très clair au sujet de ma position, de ma position personnelle. Je suis chrétien avant tout, puis Américain, ensuite constitutionnaliste, puis conservateur. Dans cet ordre.

Je crois au mariage tel qu’il est défini bibliquement. Si nous voulons avoir une discussion biblique et théologique, comme cela est exprimé dans le plus grand livre qui ait jamais existé dans le monde, la Sainte Bible, le mariage dans la Sainte Bible, c’est un homme et une femme.

Je ne crois pas à ce type de rhétorique dans laquelle certaines personnes s’engagent, quand tout à coup elles disent qu’il n’y a pas de place pour les homosexuels dans le mouvement conservateur. Je ne crois pas cela.

Alors si vous aviez votre mot à dire, que feriez-vous des homosexuels en Amérique ?

[L’interlocuteur répond : « Ils ne devraient pas faire partie du mouvement conservateur. »]

Je vais vous poser une question, de la manière la plus respectueuse possible : qu’est-ce que cela peut bien vous faire, ce qu’ils font dans leur vie privée, au point que vous deviez venir devant une foule et…

[La personne l’interrompt : « C’est contre Dieu ! Êtes-vous chrétien ou quoi ? »]

Alors laissez-moi vous poser une question : vivons-nous dans une théocratie, oui ou non ?

[« Vous avez dit que vous étiez chrétien ! »]

Je suis chrétien. Et vous savez quoi ? Je vais vous dire ceci : être chrétien, c’est interpréter correctement ce que dit la théologie pour l’individu, mais c’est aussi être patient, aimant, bienveillant et persévérant.

Jésus-Christ a parlé à tout le monde. Jésus-Christ a mené son ministère en Judée et en Samarie. Il a pris des repas avec des collecteurs d’impôts, avec des prostituées, et il a exercé son ministère dans tout le bassin méditerranéen.

Ce que signifie être chrétien, mon ami, c’est être ouvert d’esprit tout en restant ferme dans sa foi. Donc vous pouvez avoir cette croyance.

Mais si vous dites qu’il y a quelque chose d’intrinsèquement mauvais dans le fait de communiquer ou de s’associer simplement parce qu’ils font des choix personnels différents des vôtres, alors, monsieur, vous n’êtes pas un conservateur. […]»
Charlie Kirk

Charlie Kirk défendait ainsi l’idée que l’on peut avoir des convictions religieuses fortes tout en traitant chacun avec dignité et respect. Dire qu’il était homophobe serait donc inexact : il exprimait sa foi sur le mariage tout en prônant l’inclusion et le respect des homosexuels dans le mouvement conservateur.

8. Charlie Kirk trouvait que quelques décès par arme à feu étaient acceptables

Charlie était un fervent défenseur du second amendement; le droit constitutionnel qui donne à tout américain le droit de posséder une arme. A sa mort, causé par arme à feu, cette citation de Charlie Kirk a largement circulé; ses détracteurs moquant son caractère ironique :

« Je pense que ça vaut le coup de payer le prix de quelques morts par armes à feu chaque année pour préserver le Deuxième Amendement et protéger nos autres droits donnés par Dieu. »

Sortie de son contexte, cette citation a été interprétée par certains comme une banalisation des drames liés aux fusillades. Pourtant, replacée dans son échange complet, elle prend un tout autre sens. Charlie Kirk y développe une réflexion plus large sur la liberté, la sécurité et le rôle du Deuxième Amendement.

La véritable finalité du Second Amendement : la protection contre la tyrannie

Kirk soulignait que le rôle principal du Second Amendement n’était pas récréatif (comme la chasse), ni même centré uniquement sur la légitime défense individuelle, mais qu’il constituait un rempart contre un gouvernement oppressif. Il critiquait les politiciens qui n’avaient pas le courage de l’affirmer ouvertement :

« Le Second Amendement ne concerne pas la chasse. J’aime chasser. Le Second Amendement ne concerne même pas la défense personnelle. C’est important. Le Second Amendement est là, Dieu nous en préserve, afin que vous puissiez vous défendre contre un gouvernement tyrannique. »

Il ajoutait que rejeter ce point de vue comme étant radical traduisait un manque de conscience historique, rappelant les écrits des Pères fondateurs et les exemples du XXe siècle où des populations désarmées avaient subi la répression des régimes totalitaires :

« Et si ce discours vous fait peur, que c’est radical, Charlie, je ne sais pas… Eh bien alors vous n’avez vraiment pas lu les écrits de nos Pères fondateurs. Deuxièmement, vous n’avez pas lu l’histoire du XXᵉ siècle. Vous vivez simplement à Narnia. »

Pour lui, une population armée constituait un contrepoids nécessaire au pouvoir, fondé sur une compréhension réaliste de la nature humaine et de la tendance des gouvernements à abuser de leur autorité :

« Vous ne voulez tout simplement pas affronter la réalité : les gouvernements ont tendance à devenir tyranniques et les gens ont besoin d’une capacité à se protéger eux-mêmes, leurs communautés et leurs familles. »

Reconnaître le prix de la liberté : les morts par armes à feu comme contrepartie

Un élément central de son argumentaire était sa reconnaissance franche des inconvénients liés à la possession généralisée d’armes. Kirk présentait les morts par armes à feu comme un « prix » inévitable de la liberté, comparable à d’autres risques que la société acceptait pour des bénéfices supérieurs.

Il formulait cette idée ainsi :

« Je pense que ça vaut le coup. Je pense qu’il vaut la peine d’avoir, malheureusement, quelques morts par arme à feu chaque année afin que nous puissions avoir le Second Amendement pour protéger nos autres droits donnés par Dieu. »

Pour illustrer cette logique, il faisait l’analogie avec les accidents de la route, notant que la société acceptait des milliers de morts chaque année en échange des avantages liés à la mobilité :

« Conduire a un prix. 50 000 personnes meurent sur la route chaque année. C’est un prix. Si vous supprimiez la conduite, vous auriez 50 000 décès de moins sur la route. Mais nous avons décidé que le bénéfice de conduire — la vitesse, l’accessibilité, la mobilité, la disponibilité de produits et de services — vaut le coût de 50 000 morts sur la route. »

Il rejetait donc les idéaux utopiques visant à éradiquer totalement la violence armée, jugeant cela irréaliste dans une société libre et armée :

« Nous devons être très clairs : vous n’allez pas réduire les morts par armes à feu à zéro. Cela n’arrivera pas. Vous pouvez les réduire de manière significative… mais nous ne devons pas avoir de vision utopique. Vous ne vivrez jamais dans une société où il y aurait une population armée sans qu’il y ait un seul mort par arme à feu. C’est du non-sens. C’est de la foutaise. »

Il est possible de réduire la violence sans restreindre les droits

Tout en admettant que certaines morts par armes étaient inévitables, Kirk préconisait des mesures ciblées, non restrictives, pour les réduire. Il privilégiait des solutions culturelles et sécuritaires plutôt que le contrôle des armes :

« Vous pouvez les réduire de manière significative en ayant davantage de pères à la maison. En ayant plus de gardes armés devant les écoles. »

Il citait des exemples où la présence armée avait permis de dissuader la violence (matchs de baseball, aéroports, banques, salons d’armes), plaidant pour des protections comparables dans les écoles. Pour lui, il y avait une incohérence à protéger davantage l’argent ou les événements sportifs que les enfants :

« Les gens disent : “Oh, Charlie, comment arrête-t-on les fusillades dans les écoles ?” Je ne sais pas. Comment avons-nous arrêté les fusillades aux matchs de baseball ? Parce qu’il y avait des gardes armés à l’extérieur des matchs de baseball. Voilà pourquoi. Comment avons-nous arrêté toutes les fusillades dans les aéroports ? Parce qu’il y avait des gardes armés à l’extérieur des aéroports. Comment avons-nous arrêté toutes les fusillades dans les banques ? Parce qu’il y avait des gardes armés à l’extérieur des banques. Comment avons-nous arrêté toutes les fusillades dans les salons d’armes ? Remarquez qu’il n’y a pas beaucoup de fusillades de masse dans les salons d’armes. Il y a plein d’armes parce que tout le monde est armé. Si notre argent, nos événements sportifs et nos avions ont des gardes armés, pourquoi pas nos enfants ? »

En résumé

Charlie ne banalisait pas les fusillades. Sa déclaration résumait sa conviction que les bénéfices d’une population armée l’emportaient sur ses coûts tragiques mais inévitables. Et il préconisait des mesures simples, ciblées et non restrictives, pour les réduire.

Conclusion: si le grain de blé ne meurt

Charlie était probablement trop intelligent pour son époque : ses arguments exigeaient réflexion, curiosité, recherches et remises en question. Au lieu de l’écouter, ils l’ont tué.

Il croyait en l’égalité de traitement fondée sur le mérite et en la responsabilité individuelle. Et ils l’ont assassiné.

À travers ses propos, Charlie défendait un principe simple et universel : juger les individus pour leur caractère, pour leur mérite, et non pour la couleur de leur peau. Ils l’ont traité de raciste, et ils l’ont tué.

Il appelait à une réflexion honnête, sans idolâtrie ni victimisation. Même lorsqu’il provoquait, il cherchait à éveiller les consciences, à remettre en question des narratifs acceptés sans critique. Ils l’ont traité de fasciste, et ils l’ont tué.

L’héritage de Charlie

Nous vivons dans un climat où la cancel culture et la réaction émotionnelle immédiate ont remplacé le dialogue raisonné. Les idées complexes sont réduites à des slogans, et la nuance devient suspecte.

Quand Charlie est mort, j’ai perdu mon frère. Pendant des jours, je l’ai pleuré. Charlie était irremplaçable ; sa mort est une perte inestimable.

Mais pour Charlie, il y avait encore de l’espoir : il croyait que sa génération pouvait être sauvée par le dialogue, par la confrontation des idées et par le courage qui vient de la foi.

Aujourd’hui, défendre Charlie ne consiste pas seulement à rétablir la vérité. C’est aussi apprendre à la dire, peu importe le prix.

« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. »
— Jean 12:24

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